César, ancien étudiant à l’INSEEC Grande École, fondateur de la marque ODACE, nous partage son parcours

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César témoigne de son cursus, de son parcours professionnel et de son passage dans l’émission “Qui veut être mon associé ?”.

Pouvez-vous vous présentez ?

Je m’appelle César, j’ai 30 ans, je suis originaire du nord de la France, près de Lille. Après une classe préparatoire à Lille, je me suis rendu à Bordeaux pour réaliser le Programme Grande École à l’INSEEC Bordeaux dans le but de poursuivre ma carrière dans les vins et spiritueux, un secteur qui me passionne depuis toujours. 
Après quelques années à évoluer dans cet univers fascinant en France, en Grande-Bretagne, en Australie et aux États-Unis, j’ai décidé de changer de secteur d’activité et j’ai créé la maison de joaillerie ODACE (https://odace.co) avec mon épouse Manon.

Pouvez-vous nous parler de votre entreprise ?

ODACE est la maison de joaillerie nouvelle génération. Tous nos bijoux sont conçus en France à partir d’or recyclé 18 carats et de diamants cultivés en laboratoire. Notre maison est de réinscrire la joaillerie dans l’ère du temps : une joaillerie innovante, plus éthique et plus écologique.


Les deux premières années ont été intenses : nous avons lancé la commercialisation de notre première collection Onde Sensuelle en mai 2022. Après quelques mois de vente exclusivement en ligne, nous avons ouvert notre showroom dans le 2ème arrondissement de Paris pour accueillir nos clients sur rendez-vous privé.


En novembre 2023, les bijoux ODACE ont aussi intégré le grand magasin Le Printemps à Lille. En début d’année 2024, nous avons lancé la gamme mariage avec de nombreuses bagues de fiançailles et alliances.


Avec le passage dans l’émission « Qui veut être mon associé ? » le 6 mars prochain, nous espérons que la société va encore changer de dimension : pour faire suite à cette diffusion, nous ouvrons une boutique éphémère dans le Marais du 18 mars au 8 avril.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’entrepreneuriat ?

Un beau jour, alors que nous étions installés à New York, nous découvrons l’existence d’un laboratoire qui « fait pousser » des diamants. Nous avons tout de suite été fascinés par ce diamant nouveau, absolument identique à ceux extraits de la terre, mais avec un moindre impact social et environnemental.


Cela faisait un moment que nous souhaitions entreprendre ensemble. Nous avons donc immédiatement décidé de faire nos bagages et de rentrer en France pour créer ODACE. Une joaillerie joyeuse et engagée qui sublime et bouscule les codes. Une joaillerie qui nous ressemble.

Est-ce que l’INSEEC Grande École vous a aidé ?

Oui, grâce à mes études à l’INSEEC, j’ai eu l’opportunité de réaliser plusieurs expériences à l’étranger, et notamment un semestre au sein d’une université partenaire prestigieuse. Cette expérience m’a ouvert l’esprit et m’a permis de rencontrer des personnes formidables venant du monde entier, avec qui je suis toujours en contact aujourd’hui. C’est aussi grâce à ces expériences à l’étranger que je parle couramment anglais et que je suis plus à l’aise à sortir de ma zone de confort.

Avez-vous réussi à convaincre l’un d’entre eux de devenir votre associé ?

Je ne peux malheureusement, contractuellement, pas vous dévoiler le dénouement de notre passage dans l’émission. Je peux par contre vous dire que nous sommes passés devant Eric Larchevèque, Marc Simoncini, Jean-Pierre Nadir, Kelly Massol et… Tony Parker !

C’était incroyable de se retrouver devant ces personnalités. D’ailleurs, nous avons une personnalité surprise qui nous accompagne pendant notre pitch. Rendez-vous le mercredi 6 mars à partir de 21h10 pour savoir si nous avons convaincu le jury, si nous avons reçu de(s) offre(s) d’investissement et si nous avons accepté.

Auriez-vous des conseils pour les étudiants qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ??

Si j’avais un conseil, ce serait celui d’Oser. Ne pas avoir peur de poursuivre ses rêves et d’entreprendre dans ce qu’on aime. L’expérience entrepreneuriale nous apprend tellement de choses en si peu de temps, qu’au pire, vous rebondirez très vite. La chance sourit aux audacieux, comme on aime dire chez ODACE

Pourquoi avoir entrepris dans le secteur de la joaillerie ?

 Mon épouse Manon, avec qui je partage ma vie depuis la 6ème évoluait déjà dans le secteur la joaillerie depuis plusieurs années. C’est un secteur fascinant que nous connaissions bien. Il y a d’ailleurs beaucoup de points communs entre la joaillerie et l’univers des vins et spiritueux de luxe.

  • L’art d’émouvoir : Que ce soit un vin vieilli avec soin ou un bijou façonné avec précision, ces deux mondes captivants ont la capacité unique d’éveiller les sens et de susciter l’émerveillement.
  • Un Artisanat d’Exception : L’artisanat, le savoir-faire artisanal ancestral, se manifeste autant dans la maîtrise du vieillissement d’un grand cru que dans la perfection du sertissage d’un diamant.
  •  Le savoir-faire Français : La joaillerie aussi bien que l’industrie des vins et spiritueux participent au rayonnement international du savoir-faire français et de l’art de vivre.
  • Une clientèle similaire : une communauté liée par l’amour du luxe authentique, où connaisseurs de vins fins et amateurs de joaillerie partagent une quête de la beauté, du raffinement et de l’exceptionnel.
  • La passion du métier : Au-delà des différences, la passion unit ces deux mondes. Ces industries sont peuplées d’hommes et de femmes passionnés animés par l’amour de la création et de la transmission.  

Comment avez-vous préparé votre passage dans l’émission “Qui veut être mon associé” ?

Lorsqu’on apprend notre sélection en octobre dernier, c’est d’abord l’explosion de joie et d’excitation… mais plus la date de passage approche, plus le stress s’installe ! Passer à QVEMA est une opportunité exceptionnelle, mais il ne faut pas se louper. Une catastrophe sur le plateau détériorerait l’image de notre maison pour toujours…

Tout est filmé dans les conditions du direct : pas de trucages, pas de deuxième chance, tout est filmé en une seule prise. Et c’est plus long qu’on ne le croit. À la télévision, on ne voit que 10 minutes de passage, mais en réalité, nos échanges sur le plateau durent plus d’1h30. Lorsque l’on regarde l’émission confortablement assis dans son fauteuil, il est impossible d’imaginer le stress que subissent les candidats avant de rentrer sur le plateau. Croyez-moi, j’ai vécu les moments les plus stressants de ma vie.

Pour ne pas se louper, je me rappelle réviser notre pitch et nos chiffres pendant des heures : le matin dans la douche, le midi au sport, le soir dans le lit… D’ailleurs, impossible de trouver le sommeil les deux nuits qui précèdent notre date de tournage.

Mis à jour le 20 mars 2024