ZETA Shoes : “Le lancement d’une marque éco-responsable” par Laure BABIN

Bandeau de la conférence Zeta Shoes
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Zeta shoes: Premier webinaire de la série des RDV INSEEC Luxury & Wine avec l’interview d’une jeune entrepreneure

Pour cette 1ère conférence en ligne, Laure Babin, Fondatrice de la marque de chaussure eco-responsable Zeta Shoes a traité du thème:

La basket 100% recyclée, réussite et audace d’une jeune entrepreneuse bordelaise”.

Cette conférence était diffusée en LIVE le 17 novembre 2020 sur les pages LINKEDIN, FACEBOOK et YOUTUBE des MSc & MBA INSEEC. Ce webinaire était l’occasion de parler de son parcours, des étapes de la création de sa marque Zéta Shoes, de ses valeurs et missions et enfin de ses ambitions futures. Il était animé par Thierry LAURET, Directeur de programmes INSEEC, et Lenna JOUOT, étudiante en MSc 2 Management et Marketing du Sport à l’INSEEC Bordeaux.

Webinaire INSEEC – Laure BABIN | Zeta Shoes

Webinaire en live et replay

De l’idée à la réalité

C’est durant un voyage au Cambodge où elle a été témoin de la sur-utilisation du plastique et de matières polluantes que l’idée de faire des baskets eco responsables est venue à Laure Babin. Un objectif : repenser la chaussure pour que celle-ci ait l’impact le plus faible possible sur l’environnement et les hommes.

Alors qu’elle était encore étudiante en Master 2, Laure s’est lancée corps et âme dans le projet. Pour cela elle a pu bénéficier d’un accompagnement par l’Incubateur de son école.

Une démarche eco-responsable

Son leitmotiv : être responsable, pour cela, plusieurs moyens :

  • La matière principale : un cuir vegan constitué de marc de raisin, déchet récupéré lors de la fabrication du vin
  • Privilégier les circuits courts pour diminuer l’empreinte carbone, ainsi ses baskets sont issues d’un atelier de fabrication portugais. Pourquoi le Portugal ? Car 90% de la matière première vient du Portugal. Il est plus intéressant de tout assembler sur place. Son rêve serait de réaliser une basket 100% française mais cela signifierait un coût supérieur à 200€, à voir selon les attentes des clients…
  • Supprimer les emballages et étiquettes papier pour supprimer les déchets
  • Pas de campagne marketing et très peu de publicité (et comptant sur sa famille et amis pour faire parler d’elle au début !)
  • Pas de point de vente physique en propre, pour le moment tout est 100% digital pour minimiser les dépenses. Elle a tout de même accepté quelques revendeurs, ces leviers en B to B permettent de rassurer le client qui a besoin de toucher.

Une vision entrepreneuriale

La question du financement est rapidement apparue, elle a décidé de réaliser une campagne ULULE. Une campagne bien préparée et menée dans la durée qui a largement dépassé l’objectif escompté : 3 800 paires prévues au lieu des 300 prévues !

Son conseil pour les étudiants ou jeunes diplômés qui veulent aussi se lancer : bien s’entourer. Un entrepreneur ne peut être parfait dans tous les domaines. Laure avait des lacunes sur la partie chiffres, elle n’a pas hésité à se faire accompagner par des amis et structures spécialisées. C’est aussi le rôle d’un Incubateur tel que celui de l’INSEEC. Il faut se donner les moyens de réussir !

Sa vision du business pour la suite ? Elle ne se ferme aucune porte et aimerait réaliser une gamme pour enfant, des accessoires et…un produit 100% bordelais ! Hâte de découvrir!

Mis à jour le 5 janvier 2022