Julian Dupraz : “C’est un cursus de spécialisation, parce que je rappelle que travailler dans le sport c’est de l’expertise métier”

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Vous allez pouvoir découvrir dans les mois à venir, de nouveaux épisodes podcast. Ils mettront à l’honneur des responsables de programmes ainsi que des intervenants… Dans l’objectif de vous présenter les formations que vous pouvez suivre au sein de l’INSEEC. Mais également les débouché et opportunités à la suite de vos études. Nous retrouvons aujourd’hui Julian Dupaz, responsable des programmes sport, sur les campus de Paris, Lyon, Bordeaux et Chambéry. Ils nous parlent de son parcours, mais nous présentent également la formation sport que vous pouvez suivre au sein de notre école.

Antoine ROUSSEAU (AR) : Bonjour à toutes et à tous, je suis très heureux de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast… Avec cette fois-ci un Responsable de Programme, Monsieur Julian Dupraz, Bonjour Julian.

Julian DUPRAZ (JD) : Bonjour Antoine, Bonjour à toute et à tous.

AR : Très heureux que vous ayez accepté notre invitation. Est-ce que tout d’abord vous pouvez vous présenter, parler de votre parcours…

JD : Donc effectivement, je suis Julian Dupraz. Je dirige les programmes Sport au sein du groupe Omnes Education et plus particulièrement dans les Programmes INSEEC MSc et INSEEC Bachelor, sur nos campus de Paris, Bordeaux, Lyon, Chambéry et bientôt Rennes à la rentrée 2023. J’ai d’abord une première expérience de 8 années dans un club de football professionnel, que j’avais tout d’abord intégré en tant qu’assistant communication avant de gravir un peu les échelons. La direction de la communication, puis à la direction générale des services, les deux dernières années d’existences de mon club en Ligue 1… Qui était un club haut savoyard bien connu, du nom d’Evian Thonon Gaillard. Je me suis fait viré en 2015, puisqu’il faut toujours se faire virer une fois dans sa vie (Rires) ; Eh bien, à la suite de cela j’ai monté mon activité de conseil en marketing sportif, avant de rejoindre notre groupe pour d’abord enseigner et ensuite diriger les programmes. Je collabore également dans un magazine spécialisé en marketing sportif qui est « Sport Stratégies ».

AR : Vous avez donc toujours été dans le sport, finalement c’est donc une suite logique aujourd’hui d’être responsable des programmes sport ?

JD : Oui, alors en réalité j’avais 3 objectifs dans ma vie professionnelle, que je m’étais fixé quand j’étais jeune étudiant. Je voulais tout d’abord travailler dans l’enseignement, j’avais envie d’être professeur de Français, d’où mon appétence pour l’orthographe. On va dire que j’ai réussi cette étape en travaillant dans notre groupe d’éducation et d’enseignement supérieur. Je voulais travailler dans le sport, pare que j’ai été issu d’une famille très sportive en l’occurrence. J’ai travaillé pendant 8 années dans un club de football et désormais dans le cadre de mes activités. Et, j’avais un troisième objectif, c’était plutôt travaillé dans la relation publique, mais je le fait encore actuellement parce que je participe à différentes notions de réseaux en RP. On va dire que mes 3 grands rêves professionnels ont été accomplis. Donc oui, c’est une suite logique.

AR : Sur ce programme sport que vous dirigez sur différents campus, est-ce que vous pouvez nous le présenter, le nombre d’étudiants, les cours suivis, le cursus ?

JD : C’est un cursus de spécialisation, parce que je rappelle que travaillée dans le sport c’est de l’expertise métier. Avant d’être un chargé de marketing sportif, on est chargé de marketing en l’occurrence. Donc c’est un programme qui commence dès notre école INSEEC Bachelor, en 3 ans, avec une graduation des cours en sport business. Plus vous progresser dans les années, plus vous avez davantage de spécialisation avec dès le BAC +3 plus de 50% de spécialisation. Et nos étudiants peuvent poursuivre avec un MSc. Les fameux Masters of Science. En MSc1 et en MSc2, en alternance, qui délivre un MSc2 Marketing et management du sport.

AR : A l’INSEEC, est-ce qu’on est plutôt sur du sport général ou alors est-ce qu’ils existent des cursus sur des sports plus spécialisé ?

JD : Alors puisque nous sommes des gens sérieux, qui voulons pousser nos étudiants à l’employabilité, dans notre programme sport, nous avons proposé des spécificités en fonction du campus choisi. Nous sommes ici à Chambéry aujourd’hui… Notre campus de Chambéry est très connu pour ses sports outdoor, pour ses programmes autour des métiers de la neige et du ski mais également pour des métiers de la distribution sportive, avec un programme important développer depuis quelques années en partenariat avec le groupe Decathlon… Sur ce programme nous formons nos étudiants à devenir les futurs directeurs de magasin de demain. Alors que par exemple sur notre campus de Paris, qui est la capitale de la France, le lieu des grandes institutions sportives, nous allons plutôt avoir un programme autour de la gouvernance dans le sport.  

AR : Avant de parler de l’après cursus, pendant le cursus justement quelles sont les opportunités de stage ou d’alternance pour les étudiants dans les programmes sport ?

JD : Avant de parler de l’employabilité des entreprises qui accueillent nos étudiants… je crois que nos programmes sont extrêmement bien construits, par le fait de la professionnalisation. Dès le BAC +1, nos étudiants ont des actions de bénévolat a réalisé, ont des stages à réaliser en entreprise. Je pense notamment à ce stage de première année qui est un stage de vente, dans un magasin. Et j’insiste vraiment pour que nos étudiants soient confrontés aux clients qu’ils accueillent lors de ce stage. En deuxième et troisième année, nous allons plus être sur des stages un peu plus longs autour de l’évènementiel sportif. Et en réalité dans nos programmes nous avons 4 grands secteurs d’activités. Je l’ai dit tout à l’heure, la gouvernance sportive qui accueille les étudiants travaillants dans les clubs et les fédérations. Puis la distribution sportive, avec les étudiants qui travaillent autour des marques et des magasins, avec cette possibilité d’être responsable d’un magasin. J’ai toujours cet exemple d’un de mes étudiants lorsque j’ai commencé il y a 6 ans dans notre groupe. Il dirige maintenant un magasin Decathlon, donc c’est quasiment 50 collaborateurs quand on a 26, 27, 28 ans, c’est une véritable progression. Le troisième secteur d’activité, c’est l’événementiel sportif, et dieu sait si notre pays va accueillir de grands événements… Avec notamment la Coupe du Monde de Rugby en 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Dont je rappelle, 15 millions de personnes seront accueilli à Paris pour les JO. Et enfin, les nouveaux médias et le E-sport, puisque désormais l’expérience spectateur est de plus en plus importante. Souvent en cours j’emploi cet exemple : j’ai eu la possibilité d’assister à des matchs de NBA, dernièrement à la Madison Square Garden, aux Etats-Unis. Toute cette expérience spectateur va arriver en France, dans les heures, dans les jours, dans les mois qui arrivent. Et ce seront nos étudiants qui seront aux manettes de ces expériences spectateurs.

AR : A côtés de ces stages et de ces alternances, l’INSEEC met aussi en valeur les actions de bénévolat…

JD : En programme INSEEC Bachelor c’est totalement intégré à notre parcours pédagogique. C’est-à-dire que nos étudiants ont un nombre d’actions de bénévolat à réaliser. Ils doivent être intégré dans la vie associative et sportive de leur campus. Que ce soit dans un club, dans une association, que ce soit au près d’évènement sportif. Je crois que devenir et être un bénévole, c’est la porte d’entrée à devenir un salarié ou un collaborateur dans une structure. Personnellement, même si je n’ai pas envi de ramener la couverture à moi. J’ai commencé à porter des barrières en étant bénévoles dans ma structure sportive. Et ça ma fait quelques années, près de 10 ans après, diriger cette structure sportive. Un club de Ligue 1, avec pas moins de 120 salariés.

AR : Avec ces actions de bénévolat, les étudiants acquièrent de nombreuses choses sur le terrain, qu’est-ce que vous, vous leur faites acquérir durant les cours et notamment dans ce programme sport ?

JD : C’est un programme qui suit l’accréditation du ministère, en l’occurrence, le titre RNCP. Evidemment, des compétences autour de la communication, du marketing, de la gestion, de l’événementiel. C’est ce que l’on pourrait regrouper autour des hard-skills. Des compétences techniques, dont on besoin les différents collaborateurs en entreprise. Mais je crois qu’on les associe aussi aux compétences humaines, les fameux soft skills, qui sont déterminant dans le monde du sport, encore plus. J’insiste beaucoup auprès de mes étudiants sur le savoir-être en entreprise. Etre toujours poli, à l’heure, courtois, bien habillé, ça fait gagner du temps dans l’insertion professionnelle. Et à l’heure où il y a de plus en plus de diplômé sur le marché du travail, c’est ce qui va justement faire la différence. Mais c’est aussi ces actions de bénévolat. Cette possibilité qu’on a eu à donner la main dans notre structure sportive, qui sur un CV fera la différence au moment d’une postulation.

AR : Est-ce qu’aujourd’hui vous avez des exemples d’étudiants diplômes qui sont actuellement sur le marché du travail ?

JD : Alors j’en ai plein, sur les 1 600 étudiants que nous avons chaque année dans nos programmes sport… Il y en a évidemment qui sont diplômés en BAC +3 Sport Business et en MSc Marketing et management du sport. J’ai quelques noms en tête. J’ai Adrien Dedge notamment, qui était un de mes étudiants sur le campus de Lyon. Il est maintenant au siège à SportFive en charge de tout l’activation sponsoring et du développement sponsoring de SportFive, qui est l’agence numéro une en marketing sportif dans le sport. J’ai une étudiante également, Alisson De Charrière, diplômé de Chambéry, qui est à la Fédération Française de Triathlon. Elle s’occupe de la partie sponsoring également. Je crois que la signature que l’on peut avoir dans les programmes INSEEC, c’est cette employabilité, cette façon d’ê intégré véritablement dans le secteur du sport. Le véritable plaisir, c’est de pouvoir accueillir des anciens étudiants, qui viennent désormais partager leur expérience auprès des nos étudiants actuels. Ça fait une forme de boucle bouclée, et je crois que la grande boucle ça fait aussi partie des grands événements sportifs.

AR : Vous avez donnée quelques petits tips pour faire la différence, quel est le conseil que vous pouvez donner à un étudiant qui veut faire une longue et belle carrière dans le sport ?

JD : Déjà c’est de la veille ! Véritablement, c’est d’être à l’affût, tous les jours, de ce qui se dit dans le secteur du sport. J’ai toujours cette anecdote, qui me revient. Il y a un an pratiquement, j’ai une de mes étudiantes, sur le campus de Paris, qui a suivi nos programmes depuis BAC +1 et qui est désormais en cinquième année. Elle m’a dit « Monsieur, dans mon fichier Excel, que vous nous aviez demandé de construire lors de chaque réception, les lundis de Sport Stratégies, j’ai 2 500 contacts maintenant. Et quand je vais en entreprise pour me vendre, j’arrive avec ce fichier et je dis : voila j’ai une mine d’or de 2 500 contacts dans le secteur du sport ». Mais qu’est-ce que lui dit son futur recruteur. Bah je vous prends tout de suite. Je vais gagner du temps, parce que vous avez compris le secteur, vous vous êtes renseigné, parce que vous avez fait de la veille. Donc ce qui peut paraitre parfois un peu rébarbatif auprès de nos étudiants sur les conseils qu’on leur donne… Force est de constater que je lorsque j’étais étudiants je suis content d’avoir écouter également tout ces conseils parce que ça ma permis d’avoir la carrière que j’ai désormais dans le secteur du sport.

AR : Eh bien, un grand grand merci Julian pour tous ces précieux conseils. On vous donne rendez-vous d’ici quelques semaines pour un nouvel épisode de Podcast. Et d’ici rester connecté sur les réseaux sociaux de l’INSEEC ! A très vite.

Mis à jour le 15 janvier 2024